Cette suite de Legend of Legaia est l'un des titres ayant essuyé les plâtres de la prolifique PS2. Le budget étant bien en deçà d'un Final Fantasy X, on constate une modélisation honnête mais surtout des textures laides et grossières.

Du bon tour par tour. Trouver l'exacte combinaison de flêches pour débloquer les pouvoirs ART est original. Les  attaques combinées et les invocations renforcent le concept. Pourtant, on reste passif à la longue devant les joutes.

Pas moins de trois compositeurs dont Mitsuda et Sakimoto. Difficile de livrer un OST ratée avec un tel casting. Des morceaux doux, paisibles et remuants parsèment l'intrigue. Mais avec de tels prodigues, on espère toujours mieux malgré les très bons travaux livrés.

A défaut de personnalité (le joueur doit la déterminer dans ses choix), Lang dispose d'une certaine classe. Ses gueulantes guerrières durant les combats sont impressionnantes. Maya est la petite timide du groupe, tout l'inverse de Sharon la pirate n'ayant pas froid aux yeux. Le casting chez les méchants est réussi, l'immense Avalon en tête avec son entrée très remarquée.

Rien de sensationnel et prévisible à des kilomètres. Mais à l'époque, ça passait encore.

                                                  /!\ SPOILERS INSIDE /!\

Mais un jour viendra où le dragon noir, enfin,

Sera réduit au silence à tout jamais!

Et Bordeciel sera délivré de l'ombre d'Alduin,

Enfant de dragon, tu l'auras sauvé!

Aprés une longue pause de plusieurs mois, il était temps de reprendre les aventures du Dovahkiin là où je les avais laissées. Je commence donc à Solitude pour la quête du réveil de la Reine-louve.

Les catacombes secrètes de Solitude.

La capitale de la châtellerie d'Haafingar ne pourra jamais trouver la tranquillité tant que l'ombre de Potéma rodera en ses sous-sols. Le bras droit du jarl Elisif la Juste me charge d'en terminer une bonne fois pour toute avec la Reine-louve. L'antre de son fantôme se trouve juste sous le Temple des Divins. Aidé de Mjoll la Lionne et du chien Meeko, je me dirige vers le passage à gauche, avant l'autel du temple.

Le bestiaire du donjon est assez costaud: des vampires et surtout des draugr. Vers le milieu des catacombes, Meeko prend de l'avance en aboyant tandis que la lionne et moi-même réglont son compte à un draugr. Le chien tombe sur deux vampires, je le rejoins rapidement pour l'aider. Aprés plusieurs sorts magiques échangés, les deux supposés immortels trépassent ainsi que Meeko. Un bilan assez lourd mais pas question de relancer ma sauvegarde car il y a d'autres chiens à adopter dans le jeu.

La salle du sanctuaire de Potéma nous promet à la lionne et moi un âpre combat. Les sbires de la Reine-louve sont une bonne douzaine de draugr tandis que le fantôme de Potéma nous bombarde de rayons magiques. La mission sera remplie et la sous-quête suivante, à savoir de porter la Corne de guerre de Torygg à l'autel de Thalos, me permettra de devenir enfin thane à Solitude.

Une épave pas si déserte que ça.

La sortie des catacombes me conduit vers le phare de Solitude. Non loin de là, un navire abandonné... Du moins à première vue. Appelé "le Sload douillet", le bateau est peuplé de marins peu accueillants. Pas le choix, je dégaine mon épée Mort-dragon face à la première l'hostilité rencontrée.

Le nettoyage se fait sans aucune difficulté. De plus, la dernière mise à jour du RPG sur PS3 accroît les exécutions spectaculaires. Je n'ai jamais autant décapité d'ennemis que dans ce navire. Le capitaine du Sload douillet se fera impitoyablement transpercer par mon épée dans un finish à l'animation très saisissante. Je prend les récompenses dont une gemme étrange.

Retour au bercail.

Il y a le manoir de Hauteflèche à acheter à Solitude mais ma bourse est loin des 20 000 pièces d'or (et des poussières) demandées. Pour l'instant, un retour à Blancherive s'impose avec un tri à faire dans mon coffre d'inventaire. Mais je déclenche sans le vouloir la quête "La folie incarnée" aprés avoir parlé à Dervenin, ce qui va me permettre de rencontrer Shéogorath, le prince daedra de la folie. Au bout de cette aventure très bizarre, je remporte le baton Wabbajack.

Je renvoie Mjoll à Fallaise et dit à Aela de m'accompagner. Habillée avec l'armure de plate, ma femme va m'aider à terminer une quête inachevée: celle de "La nuit mémorable" où je dois me rendre à Morvunskar. L'exploration du fort va me faire basculer dans un portail parallèle, donnant sur le Bosquet brumeux clôturant la quête. Le présumé Sam n'est autre que Sanghin, le prince daedra de la débauche, qui va m'offrir en récompense son puissant baton, Rose sanghine permettant de l'invoquer.

C'est une superbe acquisition, sans l'ombre d'un doute. Mais ce n'est pas tout car j'ai pu mettre la main sur le cristal de Méridia, la reine daedra de la lumière. Une voix résonne, m'ordonnant de la retrouver au Mont Primortis.  Pas de problème, j'y serai.

A la rescousse de Méridia.

Le Mont Primortis fait partie de la châtellerie de Solitude. Une imposante statue s'élève au sud de la grotte du Crâne de loup, c'est elle: la déesse Méridia m'informe que Malkoran, un sinistre nécromancien, profane les catacombes du temple de Primortis. A l'aide du l'imposant cristal placé dans les mains de la statue, un rayon de lumière va me guider vers l'autel de Malkoran, un ennemi difficile à battre même avec mon niveau 40.

Une fois le nécromancien réveillé, je me fais battre comme un débutant. Les sorts de glace de Malkoran sont très puissants. Une potion pour résister à l'élément plus le prince Sanghin invoqué, j'arrive à avoir le dessus un peu péniblement dois-je avouer. Heureusement que je ne me suis pas engagé à l'intérieur de la chambre principale, me contentant d'envoyer mon sort de feu par intermittence pour ne pas blesser Aela et Sanghin, confrontés aux quatre soldats fantomatique de Malkoran. Un nouvel artefact daedra me sera remis: Aubéclat, l'épée de lumière de Méridia.

Un dernier pour la route?

Je suis actuellement  à la redoute (rien à voir avec le célèbre catalogue) de l'Aigle carmin. La géographie de cet endroit est incroyable: c'est un édifice perché au bord du vide, à la frontière même de la vaste toundra avant de s'enfoncer dans les canyons de la Crevasse. La transition du relief rocheux est saisissante et la vue inoubliable. L'épée de l'Aigle carmin acquis, j'ai pu sceller la tombe du Cairn du rebelle, situé sur le plateau de Blancherive. Je ferais un autre article sur les péripéties du Dovahkiin très prochainement.