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2 février 2024 5 02 /02 /février /2024 19:30
[Test/Review] EIYUDEN CHRONICLE Rising

Terminé en 22h, Level 37.

Si tous les fans de RPG ont en ce moment les yeux rivés sur la proche sortie de FFVII Rebirth (en jouant peut-être à Yakuza 8 pour patienter), il ne faut pas oublier Eiyuden Chronicle: Hundred Heroes prévu pour avril. Ce titre signe la renaissance inespéré de la licence Suikoden et le financement participatif a été un tel succès qu'un prologue à ce futur hit est même sorti en 2022. Son nom? Eiyuden Chronicle Rising faisant l'objet de ce test. Une version physique est aussi disponible depuis quelques mois.

 

Points positifs:

- Des runes? Un QG à construire et faire évoluer? Mais oui, ça respire bon Suikoden tout ça!

- Une réalisation soignée où la progression 2D en scrolling horizontal rappelle les productions Vanillaware ou encore le fameux Valkyrie Profile de tri-Ace.

- Un trio de personnages très complémentaire: CJ, la jeune baroudeuse enjouée, Garoo le kangourou mercenaire et Isha la maire du village, magicienne surpuissante au sens des affaires très affuté.

- Gameplay efficace associant chaque personnage à une touche pour les alterner rapidement, à la manière d'un Y's VIII.

- On a envie de connaitre la suite.

Sur l'écran OLED de la Switch, les couleurs ressortent magnifiquement bien. CJ, l'héroïne du jeu, apporte une ambiance bon enfant.Sur l'écran OLED de la Switch, les couleurs ressortent magnifiquement bien. CJ, l'héroïne du jeu, apporte une ambiance bon enfant.

Sur l'écran OLED de la Switch, les couleurs ressortent magnifiquement bien. CJ, l'héroïne du jeu, apporte une ambiance bon enfant.

Points négatifs:

- Une tonne de quêtes fedex sans grand intérêt.

- Un boss qui manque sincèrement d'originalité.

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1 septembre 2023 5 01 /09 /septembre /2023 19:05
[Test/Review] XENOBLADE CHRONICLES Definitive Edition
Le bonheur est sur le mecha. *Spoil Inside*

- Jeu principal bouclé en 89h (level 74)
- Epilogue inédit bouclé en 11h (level 71)

Depuis le temps que je voulais le faire, je ne regrette pas d'avoir attendu toutes ces années pour finalement profiter de la meilleure version. Quant on voit la gueule du jeu original sur Wii, on sent le boulot abattu sur cette remastered version: casting refait, textures retravaillées et gameplay amélioré.

A la manière d'un FFXII (que j'avais adoré), et pas découragé par les expériences traumatisantes Xenogears/Xenosaga, Tetsuya Takahashi lance donc en 2010 son JRPG aux allure de MMO, avec une DA un chouia occidentale. Les environnements sont immenses, trop diront certains mais vu que le concept du monde est basé sur 2 mecha gigantesques, je trouve ça cohérent et ça ne m'a pas gêné. Niveau scénar', soyons franc, la valeur ajoutée par ce Xenoblade reste minime si vous avez terminé les licences précédentes. Dans les grandes lignes, on y retrouve l'idéologie narrative de Takahashi, à savoir un peuple s'émancipant de son dieu créateur dans un univers de mecha, cher au réalisateur. L'attaque de la colonie 9 au début du jeu reste pourtant aussi marquante que celle de Lahan (Xenogears) avec le sacrifice de Fiora. J'avoue que je ne m'y attendais pas, surtout pour la voir endosser plus tard le rôle de la KOS MOS de service. Ses équipements les plus puissants lui confère même un look d'enfer: un vrai boulot de mecha-design à la japonaise. C'est le personnage que j'ai préféré car c'est le plus touchant. Le reste du casting est hélas trop classique pour être mémorable. Mais avec l'épilogue inédit se déroulant 1 an plus tard, Melia devient plus attachante avec sa volonté de reconstruire son royaume déchu. Le système de combat, copié sur les MMO avec ses fonctions "cooldown", puise sa tactique sur le principe de déséquilibrer et faire chuter l'ennemi, pour une vulnérabilité plus efficace. Sur le long terme, il devient assez rébarbatif malgré la réalisation d'enchainements gratifiants, où des petites icônes de couleurs guident le joueur pour une efficacité absolue. Et la progression lente et laborieuse de l'intrigue sur sa première moitié n'aide pas. Au bout des 2 tiers de ma partie, je suis passé en "mode facile" pour mieux profiter des dernières heures du récit, car l'ascension de Mekonis est loin d'être une sinécure. Les quêtes fedex pour faire évoluer l'équipe, j'avoue que j'en avais un peu marre au bout de 70 heures. Mais dans l'ensemble, on reste sur un projet très solide dans son contenu/univers et la personnalisation au choix de l'apparence du casting est un plus appréciable, surtout dans un JRPG.

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18 juillet 2023 2 18 /07 /juillet /2023 19:44
[Test/Review] XENOBLADE CHRONICLES 2
Skies of Xenoboobs.

Terminé en 93h (level 70 environ).

WARNING /!\ Spoilers sur la fin du récit /!\ On entend souvent dire que Dieu a façonné ses "enfants" à son image. Pour Xenoblade 2, on peut dire qu'il a façonné ses "enfants" selon ses pulsions lubriques. J'ai rien contre les castings en mode "lolo monster" mais on sent un peu trop la tentative commerciale racoleuse sur ce 2e opus. Alors, Xeno 2 c'est presque aussi bien que le premier mais j'avoue être passé par tous les états: découragé au début puis emballé sur le milieu avant de déchanter vers le dernier tiers, sauf sur le chapitre final qui a remonté le jeu dans mon estime. Depuis l'excellent Ryza 2, je suis rarement resté aussi longtemps dans les menus de craft/inventaire d'un JRPG. Oui car la gestion est très lourde, surtout à comprendre durant les premières heures. On incarne cinq héros où il faut penser à crafter leurs armes, un sociogramme (grosso modo, un tout mini-sphérier à la FFX), leur accessoires de buff et une sacoche d'items. Pour cette dernière, j'ai mis du temps à comprendre la subtilité de son fonctionnement et j'y reviendrai plus bas. A ces 5 héros se rajoutent les lames, des compagnons puissants servants de supports. Ils se gèrent comme les héros (armes, sociogrammes et accessoires) et vu qu'il y en a plus d'une vingtaine, on se retrouve avec une véritable petite armée, soit un gros boulot de gestion. Surtout que certaines compétences sont nécessaires pour progresser dans le scénario: une grille de ventilation dans le chap. 4 ou encore la stèle du jugement dans le chap.7 vous le feront vite comprendre. Pour faire évoluer les sociogrammes, il y a aussi cette fameuse sacoche. En plus de débloquer des compétences, elle améliore aussi l'entente entre le héros et sa lame. En y rangeant 1 item, elle donne du (de)buff mais il faut savoir que chaque héros et lame ont une catégorie d'item préféré et même un item préféré tout court. Pour ce dernier, il faudra essayer tous les objets dispos dans ladite catégorie pour tomber juste. Petit conseil pour aller vite, inutile d'attendre le délai de fin d'effet (30 min à plus de 2h!) et tant pis pour l'argent gaspillé car il coule à flot. Oui, je n'ai jamais été fauché et ce durant toute ma partie, vu la tonne d'items à récupérer. J'avoue m'être pris au jeu à enrichir les sociogrammes des lames vers le milieu de partie, surtout qu'on a vite nos préférées. Le hic, c'est qu'on les débloque comme à la loterie, au p'tit bonheur la chance: un choix d'obtention vraiment débile! Parmi les lames les plus rares, on trouve Shulk, Fiora, Elma mais surtout KOS MOS et T-elos (pour elle, il faut avoir fini le jeu). Pour arriver à décrocher les 2 dernières, il faut augmenter son taux de chance via les accessoires et des armes de lames: malgré plusieurs essais, je n'y suis pas arrivé d'où mon énervement contre ce système de gacha à la con. Concernant les combats en mode auto, ils paraissent interminables sur le premier tiers car les ennemis ont beaucoup de PV et ont tendance à arriver en masse. Une fois les bons accessoires équipés/compétences débloquées, on est rassuré d'en terminer au plus vite. Pour le scénario, le rythme est une vraie cata: j'en ai marre de ce concept d'affronter plusieurs fois le même antagoniste sans qu'il crève: les cas Malhos/Jin nous feront chier jusqu'à la fin. Et ce foutu message sur le pouvoir de l'amour et l'amitié... Non mais sérieusement, Takahashi?! En plus du festival de boobs, tu tombes toi aussi à pied joint dans ce message cliché et érodé du JRPG?! Heureusement que le dernier chapitre "Et ainsi, il la rencontra" m'a fait reprendre espoir. Les révélations de l'architecte m'ont redonné un large sourire car le parallèle fait avec le premier Xenoblade n'est pas con du tout: à cause du Big Bang qu'il a crée avec le conduit de sa station orbitale, Claus a une partie de lui-même disparu dans un univers parallèle. C'est celui du premier Xenoblade où cette partie officie en boss final face au groupe de Shulk. L'architecte révèle aussi que Rex et Pyra peuvent traverser les failles dimensionnels de ces univers. C'est ce qu'il se passe dans la cinématique finale où le groupe de Rex arrive dans le monde du 1er Xenoblade. Ils trouve un continent, sans doute celui crée par Shulk, soit une terre promise avec laquelle les titans de ce second épisode fusionnent pour donner surement naissance au monde de Xenoblade 3, théorie purement personnelle vu que je ne l'ai pas encore commencé. Autre bonne idée dans ce Xenoblade 2: son univers rappelant Skies of Arcadia avec sa mer de nuages et ses navires volants. Et comme Vyse le voleur bleu, adepte de la polygamie avec Aika et Fina, Rex pécho deux filles à la fin (Pyra et Mythra). La gestion des lames, assez lourde au début se révèle addictive sur les compétences. Si j'avais eu plus de temps, j'aurai poussé un peu plus le remplissage des sociogrammes de certaines lames et tenter d'en réveiller de nouvelles, car elles ont toutes un scénario annexe, augmentant un contenu déjà bien colossal. On peut aussi apprécier la participation de Tetsuya Nomura au design, reformant avec Takahashi leur dream team du passé. En contrepartie, le casting inégal au design douteux, le concept gacha des lames et le rythme trop pourri du récit (avec ses messages d'espoir niais) m'ont flingué un peu mon plaisir... juste un peu car sur sa proposition, ce 2e épisode reste aussi énorme que ses titans.

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13 mai 2023 6 13 /05 /mai /2023 01:17
[Test/Review| XENOBLADE 3
"Brasier de moucheux! C'est le moins bon des trois."

Terminé en 99h - Level 85 pour toute l'équipe. Héros annexes recrutés, quêtes des 2 reines effectuées. 

 

/!\ Contient des Spoilers /!\ Bon, je n'ai aimé ni le scénario, ni le casting principal de ce 3e épisode. Toujours préoccupé par son obsession à réécrire la bible, Takahashi a cette fois-ci oublié de raconter une histoire intéressante et son récit m'a fait bailler plus d'une fois. Encore l'évocation de l'origine et la finalité, le plaisir de jouer à Dieu etc, etc... Bon, vous me direz: "Mais c'est le fond de commerce de cette série!". Oui sauf qu'ici, il n'y a pas beaucoup de révélations intéressantes. Toute l'histoire d'Aionios est basée sur la crainte du changement, du futur de l'inconnu, qui vont donner naissance au concept de moebius, apparu lors de la conception d'Origin, invention sensée préserver les deux mondes des conséquences de leur unification. Et on se retrouve avec un présent figé, qui ne finit jamais avec un recyclage de morts et de naissances en boucle, sur lequel un casting chiant comme la pluie va philosopher pendant plus de 50 heures.

Si Eunie sort du lot avec son caractère bien trempé, Noah et Mio sont d'une mièvrerie à pleurer, Lanz et Sena sont complètement transparents et Taion peut arriver (mais juste par moment) à se montrer intéressant par ses réflexions de stratèges. La mélodie d'accompagnement jouée à la flûte, on la supporte les 20 premières heures, au bout de 40 heures on grince des dents et passé 60 heures, on a envie de se boucher les oreilles en criant: "Vos gueeeuuuules!! Allez jouer votre pipeau ailleurs!". Et c'est quoi ces expressions "brasier de moucheux" de la VF? Si c'est pour remplacer des jurons, c'est pas cohérent du tout avec la rencontre de Ghondor qui aligne gros mots à tout va dans ses réparties. Ce qui fait râler, c'est qu'on dispose en annexe de plus d'une quinzaine de héros qui, eux, transpirent la classe et le charisme. Mais ils servent juste de 7e équipier au groupe, afin de débloquer des skills supplémentaires lors des combats. On les fait monter en niveau et c'est tout, leur équipement et leurs gemmes étant intouchables: on est loin des lames craftables à souhait de Xeno 2.

Qu'est ce que j'aurai adoré diriger Ethel, en compagnie d'un Gray et d'un Isurd, voir des prises de becs avec Ashera ou Ghondor. C'est avec ces personnages là qui aurait fallu progresser dans le jeu, avec une écriture pimentée et adéquate aux forts caractères de tout ce joli monde. Il fallait y aller à fond! J'ai ressenti ça comme un gros gâchis. J'ai tenu jusqu'au bout grâce aux deux reines, qu'on connait très bien si on a joué à la série et qui seront les clés de la vérité. Même Aionios manque d'originalité. Certes, il est la suite logique des évènements passés mais après avoir gravi deux immenses gears dans Xenoblade 1 et m'être baladé sur des titans au milieu d'une mer de nuages dans Xenoblade 2, la proposition de Xenoblade 3 avec ses colonies à répétition fait pâle figure malgré son gigantisme et ses innombrables secrets.

Entre le début et la fin, cet épisode garde des défauts récurrents des deux précédents: on constate un gros ventre mou dans la progression et les combats sont si nombreux qu'on bascule en mode facile pour éviter qu'ils ne s'éternisent. Cela dit, tout n'est pas à jeter heureusement. Le rythme est prenant sur les 2-3 premiers chapitres et la fin se montre spectaculaire, voire touchante si vous avez pu accrocher au casting principal. Certaines musiques sont soignées (celle des enchainements détonne!) et il y a des quêtes annexes bien scénarisées, allez au hasard celles des héros annexes bien sur! Au final, j'ai eu l'impression de jouer à un Xenoblade bien fatigué et réchauffé dans ses idées. J'ai même réévalué le second opus en y rajoutant un coup de coeur car avec le recul, j'estime qu'il lui est bien supérieur malgré des défauts agaçants. Takahashi a déclaré vouloir continuer sa licence, OK mais il va falloir peut-être se réinventer un peu, mon cher Tetsuya.

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4 avril 2023 2 04 /04 /avril /2023 23:29
[Test/Review] OCTOPATH TRAVELER II.
"On est libres!" (ou presque)

- Récits de Throné, Osvald, Temenos et Ochette (levels 61) bouclés en 70h

- Récit d'Agnea non terminé.

-True ending vue sur Youtube.

 

Dans la catégorie des RPG à la fois oldschool et moderne, on peut placer ce OT 2 comme une valeur sûre, car il est appréciable d'avoir le choix, encore et toujours le choix. Sur les 8 héros, on est libre de finir la (ou les) destinée(s) que l'on veut, à notre rythme comme on suit une série TV. On est libre de rester sur un récit ou de le quitter pour en commencer un autre. On est libre de se contenter du ending du (ou des) héros qu'on a suivit sans se soucier de l'enjeu principal, parce que tout le monde n'a pas forcément envie de charbonner pendant 90h à 100h de partie pour visionner une true ending somme toute classique.

Voilà, avec la proposition d'Octopath Traveler, il y en a pour tous les goûts, modérés ou exigeants. C'est pour cette malléabilité bienvenue que je lui colle une bonne note. Mais il n'y a pas que ça: le savoir-faire de SE est en forme sur ce titre. La direction artistique, l'écriture soignée des héros et surtout l'OST sont d'une réussite difficilement contestable.

Le système tour par tour reprend le principe de "Break" à la FFXIII où il faut briser progressivement la défense des ennemis pour les étourdir, afin de leur envoyer la purée à ce moment précis car ils seront plus vulnérables aux assauts. Mais attention, les combats de boss conseillés au lvl 45 sont complètement fumés. Ils envoient des malus à la pelle, s'octroient parfois 3 tours d'affilé et cognent très forts. Les plus patients prendront le temps de bien choisir la combinaison de jobs adéquates, le recrutement/support de villageois idéal mais le principe de base reste toujours le même au fil des heures: trouver les points faibles, briser la protection et envoyer la sauce sur le pas-beaux "breaké" pour taper du 5000 à 9999 HP de dégâts. Efficace mais pas suffisant pour éviter d'éprouver une saturation, passé les 70h de jeu. Heureusement, une fois qu'on a bouclé le (ou les) récit(s) qui nous intéressait, on peut quitter la partie sans regret avec la satisfaction d'avoir décidé de son propre cheminement.

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