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18 juillet 2023 2 18 /07 /juillet /2023 19:44
[Test/Review] XENOBLADE CHRONICLES 2
Skies of Xenoboobs.

Terminé en 93h (level 70 environ).

WARNING /!\ Spoilers sur la fin du récit /!\ On entend souvent dire que Dieu a façonné ses "enfants" à son image. Pour Xenoblade 2, on peut dire qu'il a façonné ses "enfants" selon ses pulsions lubriques. J'ai rien contre les castings en mode "lolo monster" mais on sent un peu trop la tentative commerciale racoleuse sur ce 2e opus. Alors, Xeno 2 c'est presque aussi bien que le premier mais j'avoue être passé par tous les états: découragé au début puis emballé sur le milieu avant de déchanter vers le dernier tiers, sauf sur le chapitre final qui a remonté le jeu dans mon estime. Depuis l'excellent Ryza 2, je suis rarement resté aussi longtemps dans les menus de craft/inventaire d'un JRPG. Oui car la gestion est très lourde, surtout à comprendre durant les premières heures. On incarne cinq héros où il faut penser à crafter leurs armes, un sociogramme (grosso modo, un tout mini-sphérier à la FFX), leur accessoires de buff et une sacoche d'items. Pour cette dernière, j'ai mis du temps à comprendre la subtilité de son fonctionnement et j'y reviendrai plus bas. A ces 5 héros se rajoutent les lames, des compagnons puissants servants de supports. Ils se gèrent comme les héros (armes, sociogrammes et accessoires) et vu qu'il y en a plus d'une vingtaine, on se retrouve avec une véritable petite armée, soit un gros boulot de gestion. Surtout que certaines compétences sont nécessaires pour progresser dans le scénario: une grille de ventilation dans le chap. 4 ou encore la stèle du jugement dans le chap.7 vous le feront vite comprendre. Pour faire évoluer les sociogrammes, il y a aussi cette fameuse sacoche. En plus de débloquer des compétences, elle améliore aussi l'entente entre le héros et sa lame. En y rangeant 1 item, elle donne du (de)buff mais il faut savoir que chaque héros et lame ont une catégorie d'item préféré et même un item préféré tout court. Pour ce dernier, il faudra essayer tous les objets dispos dans ladite catégorie pour tomber juste. Petit conseil pour aller vite, inutile d'attendre le délai de fin d'effet (30 min à plus de 2h!) et tant pis pour l'argent gaspillé car il coule à flot. Oui, je n'ai jamais été fauché et ce durant toute ma partie, vu la tonne d'items à récupérer. J'avoue m'être pris au jeu à enrichir les sociogrammes des lames vers le milieu de partie, surtout qu'on a vite nos préférées. Le hic, c'est qu'on les débloque comme à la loterie, au p'tit bonheur la chance: un choix d'obtention vraiment débile! Parmi les lames les plus rares, on trouve Shulk, Fiora, Elma mais surtout KOS MOS et T-elos (pour elle, il faut avoir fini le jeu). Pour arriver à décrocher les 2 dernières, il faut augmenter son taux de chance via les accessoires et des armes de lames: malgré plusieurs essais, je n'y suis pas arrivé d'où mon énervement contre ce système de gacha à la con. Concernant les combats en mode auto, ils paraissent interminables sur le premier tiers car les ennemis ont beaucoup de PV et ont tendance à arriver en masse. Une fois les bons accessoires équipés/compétences débloquées, on est rassuré d'en terminer au plus vite. Pour le scénario, le rythme est une vraie cata: j'en ai marre de ce concept d'affronter plusieurs fois le même antagoniste sans qu'il crève: les cas Malhos/Jin nous feront chier jusqu'à la fin. Et ce foutu message sur le pouvoir de l'amour et l'amitié... Non mais sérieusement, Takahashi?! En plus du festival de boobs, tu tombes toi aussi à pied joint dans ce message cliché et érodé du JRPG?! Heureusement que le dernier chapitre "Et ainsi, il la rencontra" m'a fait reprendre espoir. Les révélations de l'architecte m'ont redonné un large sourire car le parallèle fait avec le premier Xenoblade n'est pas con du tout: à cause du Big Bang qu'il a crée avec le conduit de sa station orbitale, Claus a une partie de lui-même disparu dans un univers parallèle. C'est celui du premier Xenoblade où cette partie officie en boss final face au groupe de Shulk. L'architecte révèle aussi que Rex et Pyra peuvent traverser les failles dimensionnels de ces univers. C'est ce qu'il se passe dans la cinématique finale où le groupe de Rex arrive dans le monde du 1er Xenoblade. Ils trouve un continent, sans doute celui crée par Shulk, soit une terre promise avec laquelle les titans de ce second épisode fusionnent pour donner surement naissance au monde de Xenoblade 3, théorie purement personnelle vu que je ne l'ai pas encore commencé. Autre bonne idée dans ce Xenoblade 2: son univers rappelant Skies of Arcadia avec sa mer de nuages et ses navires volants. Et comme Vyse le voleur bleu, adepte de la polygamie avec Aika et Fina, Rex pécho deux filles à la fin (Pyra et Mythra). La gestion des lames, assez lourde au début se révèle addictive sur les compétences. Si j'avais eu plus de temps, j'aurai poussé un peu plus le remplissage des sociogrammes de certaines lames et tenter d'en réveiller de nouvelles, car elles ont toutes un scénario annexe, augmentant un contenu déjà bien colossal. On peut aussi apprécier la participation de Tetsuya Nomura au design, reformant avec Takahashi leur dream team du passé. En contrepartie, le casting inégal au design douteux, le concept gacha des lames et le rythme trop pourri du récit (avec ses messages d'espoir niais) m'ont flingué un peu mon plaisir... juste un peu car sur sa proposition, ce 2e épisode reste aussi énorme que ses titans.

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