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1 mars 2023 3 01 /03 /mars /2023 19:21
[Test/Review] BLUE REFLECTION Second Light
Un été de réflexions.

- Terminé au lvl 44 env. pour toute l'équipe.

Un second épisode mieux maitrisé et surtout plus riche en contenu que le premier. Déjà, on peut compter une bonne dizaine de donjons, chacun structuré en 3 parties avec un level-design mieux cogité. La structure cheap du 1er opus ne semble être qu'un mauvais souvenir. Hélas, sa facilité excessive est encore présente dans cette nouvelle aventure. Pourtant, au début on bataille un peu et on y croit. Mais une fois les compétences débloquées et le craft d'items régulièrement pratiqué, notre équipe de super-girls en jupon vont rouler sans pitié sur tous ceux qui vont leur chercher des crosses. Toujours inspiré de la licence Persona, l'évolution du casting passera par des rendez-vous entre filles pour accroitre leur affinité, permettant de gagner des TP. Avec ces derniers, on pourra ensuite débloquer des skills sur les héroïnes de notre choix. Le gain de puissance passe aussi par l'équipement de cristaux, offrant divers bonus supplémentaires. Le système de combat dynamique à la Grandia répond présent à l'appel mais la facilité du jeu ruine une nouvelle fois ses possibilités tactiques. Coté scénar', c'est encore un récit d'univers alternatif bien barré comme le chérissent nos chers copains nippons. Gust oblige, moe-attitude et fan-service sont au programme. Si ces ingrédients ont tendance à vous provoquer de l'urticaire, bien évidement vous ferez l'impasse comme les précédentes prod' de l'éditeur. Pour les autres, vous passerez un moment sympa, peut-être inutilement long par moment, mais sympatôche quand même. Un mode "difficile" sera débloqué une fois la partie bouclée. Les graphismes, eux, sont aussi soignés que le précédent épisode.
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11 février 2023 6 11 /02 /février /2023 02:24
[Test/Review] FAIRY FENCER F: Advent Dark Force
Un low-cost potable.

- Bouclé en 40h, en mode normal.
- rang A pour la libération des divinités.

Alors que sa suite 'Refrain Chord" est annoncée chez nous pour juin prochain, attardons-nous sur l'épisode original, sa version améliorée sortie sur PS4 en été 2016.

Malgré ses moyens de production roumaine (Compile Heart et Idea Factory forcément...), ce Fairy Fencer tire son épingle du jeu avec un traitement très second degré de son récit. C'était sans doute le meilleur choix d'approche vu son casting OSEF. On incarne Fang, un jeune branleur ne pensant qu'à bouffer, qui se voit devenir un Fencer du jour au lendemain. Alors pour info, un Fencer est un élu capable de réveiller des armes surpuissantes. Et ces dernières sont représentées par des fées pour remplacer leur forme originale. Pour Fang qui veut se tirer la nouille à longueur de journée, devenir élu sauveur du monde, très peu pour lui! Et parmi les méchants, un Sephiroth-like se prénomme même Bernard! Voilà, le ton rocambolesque du récit est donné.

Le point fort reste le système combat, tour par tour et jouant sur la tactique de placement. Le principe des Fairy à trouver au fur et mesure est bien foutu: associée à un personnage, elle lui offrira des bonus non négligeables. On peut attribuer aussi des bonus/malus à l'exploration des donjons en associant l'une des nombreuses fées, parsemées sur la map. Classées par rang (C, B, A et S pour les plus puissantes), il faudra s'en servir pour réveiller l'une des deux grosses divinités du jeu: l'une incarne le bien et l'autre le mal, évidemment. L'originalité est qu'on peut choisir celle qu'on veut: oui, l'éveil du mal ne dépend que de nous. Pour l'OST et parmi les six(!) compositeurs, on sent qu'un certain Nubuo Uematsu y a participé: certaines pistes sont vraiment entrainantes. Les artworks (Ameno est aussi de la partie) et le charac-design sont très bon, si on adhère au délire jap'. Attention à la relative facilité présente sur la moitié du jeu, ça se corse vite ensuite: certaines bestioles vous feront payer cher votre progression insouciante. Le craft par le biais du bon choix de Fairy (pour les bonus) permettra d'évoluer rapidement.

Malgré la possibilité de fins multiples, ce titre se retrouve handicapé par son manque de moyens: mise en scène et exploration inexistantes, pirouette scénaristique justifiant une seconde exploration de tous les donjons, level-design de ces derniers vraiment honteux, graphismes stylés PS2 HD, c'est le prix à accepter pour arriver au bout de l'aventure ou des aventures si on cherche à tout débloquer. Néanmoins, avec le logo d'Idea Factory sur la jaquette, on sait où on met les pieds.

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4 février 2023 6 04 /02 /février /2023 13:48
[Test/Review] TRIALS OF MANA
Un voyage canon.

 

- Terminé en 34h avec Riesz (en perso principal), Angela et Duran (en secondaire)

SE recycle ses trésors de guerre, ici pour le meilleur et on ne va pas bouder son plaisir sur ce seiken densetsu 3 relifté à neuf et traduit en français, avec voix japonaise qui plus est. La réalisation est impeccable, digne du dernier Draque sorti sur le marché. Le point fort reste les différences de l'histoire suivant le casting choisi: il faut faire 2 parties pour connaitre l'intégralité des 6 destins proposés. Avec en moyenne 30 h pour boucler le premier run, la durée de vie est plus qu'acceptable. Le défaut, c'est que le scénar' date de 1994 et que l'approche naïve du récit pourra freiner la motivation à relancer cette odyssée un peu rococo. Pour rendre l'ensemble moins solennel, on aurait aimé des échanges plus dynamiques entre les héros. Les réparties drôles sont présentes mais peu nombreuses au final. Il y a aussi beaucoup de temps de chargement, vu le fréquent découpage des zones. Les pots à cultiver des items sont toujours là et le système de combat dynamique fait le job (c'était facile). Ces derniers peuvent se débloquer avec des graines spéciales qui offriront des items permettant de choisir entre le coté lumineux ou ténébreux. Evidemment, les statistiques seront différentes en fonction du choix validé. Dans l'ensemble, j'ai pris du plaisir à découvrir ce pan d'histoire de l'A-RPG même si j'aurais aimé un peu plus de folie dans les dialogues. Le million de ventes est bien mérité car les moyens y sont.
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15 novembre 2022 2 15 /11 /novembre /2022 22:01
[Test/Review] VALKYRIE ELYSIUM
Maria sur les traces de Lenneth... ou pas.

Terminé en 35 h avec la vraie fin et tous les fragments d'âmes des Einherjar.

Depuis la rentrée, SE a dégainé la sulfateuse: de mémoire, jamais l'éditeur n'a sorti autant de titres en si peu de temps. Et ce Valkyrie Elysium en fait partie. Son annonce surprenante au 1e trimestre a vite laissé place au doute, suite au trailer à l'enveloppe peu séduisante et à son gameplay. Huit mois plus tard, le constat est là: le miracle du retour flamboyant n'a pas eu lieu.

 

Il faut dire que Soleil, la boite ayant développé le titre, a hérité d'une production budgétisée au cordeau, au yen près, car la trésorerie de SE a bien morflé au point d'avoir vendu en urgence ses studios occidentaux. Ben oui, vos jeux-services de merde (Marvel's Avengers et Babylon's Fall) et vos battle-royales à la con (FFVII The First Soldier), on n'en a RIEN A CARRER! Et vu tout le pognon dilapidé dans ces déchets infâmes, forcément les financements des autres projets doivent se serrer la ceinture. Soleil, ce "petit" studio de 115 employés n'a pas démérité, vu le contexte difficile et la pression instaurée par le passif prestigieux de cette licence.

Pourtant, ça commence mal: une intro racontée en images fixes et un tutoriel enclenché dès les premières minutes ouvrent le bal. On est loin de l'inoubliable mise en bouche de Valkyrie Profile Lenneth, où l'on assistait à l'insouciante valse de la charmante Platina au milieu d'un champ de Weeping Lily Meadow, sans se douter que la malheureuse n'avait plus que quelques secondes à vivre. Néanmoins, Valkyrie Elysium veut essayer de bien faire, du moins avec les moyens qu'il a. Si on met de coté la caméra devenant folle si on combat trop près d'un mur ou des bords des arènes, le gameplay dynamique assure pas mal: des enchainements à gogo, des sorts magiques (feu, glace, sacré...), l'invocation des 4 Einherjar en support, il y a largement de quoi faire pour s'amuser. On peut s'équiper au max avec 2 armes (craftables avec 2 runes) et 2 items. Il y a aussi le grappin spirituel très pratique pour les enchainements. Abordons le gros point fort du jeu: l'OST de Motoi Sakuraba (toujours bon pied, bon oeil). Le compositeur réussit des partitions d'ambiance magnifiques, s'accélérant lors des joutes. La démonstration de l'artiste durant les combats est moins agressive et frénétique que par le passé. Pour ce qui est du scénario, on veut évidemment découvrir la vraie identité de Maria, cette nouvelle valkyrie invoqué par Odin pour sauver ce monde, au bord du chaos. Les révélations sont hélas prévisibles à des kilomètres, la vraie fin voulant rendre hommage à la conclusion du 1e épisode. Le jeu fait aussi l'effort de creuser le passé des einherjar par le biais de romans audio, c'est toujours mieux que rien et on pourra arriver à s'attacher un peu à certains (Kristoffer et Taika). Les environnements respectent l'identité de la série: le Valhalla en guise de hub central, des donjons immenses jouant parfois sur la verticalité pour l'exploration. Par contre visuellement, ce cell shading, ça ne le fait pas. Les contours bavent et c'est assez dégueulasse. Cet effet graphique n'aurait pas dû être incorporé et il fallait laisser le rendu du moteur Unreal tel quel. Dans l'ensemble, ce retour se veut juste efficace à défaut d'être mémorable mais son prix de lancement est scandaleux (70€). J'ai pu le prendre à 50€ en grande surface, faisant une offre limitée pour sa semaine de sortie. Ca ne vaut pas plus car c'est un AA. On verra bien si la tactique de SE à envoyer en masse ces productions à faible budget, basée sur la nostalgie de leurs illustres licences, leur permettent de réparer les pots cassés. Un bon score à 500 000 ventes minimum leur suffirait sans doute à rentrer dans leurs frais. C'est tout le mal que je peux leur souhaiter, malgré toutes leurs conneries de ces derniers mois.

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14 novembre 2022 1 14 /11 /novembre /2022 23:47
[Test/Review] BAYONETTA 3
L'apocalypse en mode
spectacle son et lumière.

Terminé en 20h environ (mode normal).

Bayonetta 3 est le premier que je fais alors que c'est le dernier épisode. Oui, comme The Witcher, j'aime parfois faire les choses à l'envers. Ca tombe bien, c'est le plus ambitieux. Un vingtaine d'heures pour un beat'em all, j'ai trouvé ça incroyablement copieux mais j'avoue ne pas les avoir vu passer, à l'exception peut-être du combat final (j'y reviendrai plus bas).

Après avoir enchainé des J-RPG aux scénar' plutôt tortueux, je me suis dit qu'un contact avec la sorcière la plus barrée du jv couperait un peu. Des trailers déjantés et un charac' design de fou furieux ont réussi à me vendre le truc (44€ en grande surface pour sa semaine de lancement). De New-York à Paris, en passant par Shibuya et la muraille de Chine, l'intrigue nous est balancée à la figure en mode OSEF, autrement dit: mal racontée. Divisée en 14 chapitres eux même partagés en versets, on est libre de les rejouer à loisir pour tenter de récolter la médaille ultime. Pour ça, Platinium Games y est allé franco: une 15e d'armes WTF disponibles, un nombre d'attaques et d'enchainement frôlant le délire plus des démons gigantesques à invoquer. Tout le (gros) budget est passé là-dedans et dans la modélisation du casting. Gros bémol par contre sur les environnements: les décors semblent venir de la gen PS2/NGC/XBox. La petite Switch peut essayer de se prendre pour une nex-gen, il faut bien faire des sacrifices quelque part.

Bayonetta 3 se revendique comme un jeu vidéo proposant du pur jeu vidéo: baston certes mais aussi shoot'em up ou phases de plate-formes à la Rolling Thunder (de Namco et ça date de 1986) avec le personnages de Jeanne, l'une des trois drôles de dames de l'équipe. Le seconde s'appelle Viola (ma préférée): avec son design de loubarde multicolore, digne des 80's, on pouvait s'attendre à un comportement badass. C'est tout le contraire, mademoiselle a avalé un clown et fait le pitre dès que l'occasion se présente: c'est une one-woman-show à elle seule, au point d'éclipser presque LA star, la waifu ensorcelante dûment nommée Bayonetta, toujours en retenue dans sa poseuse-attitude, affichant dans ce 3e épisode son meilleur design. Montant en puissance au fil de chapitres toujours plus barrés (le 9e offre un combat de boss à l'OST dantesque et le 12e intitulé "Au bout de la folie" mérite bien son nom), vivre en direct l'apocalypse à la sauce multivers n'a jamais été aussi drôle... jusqu'à ce que la conclusion arrive, nous prenant à contre-pied, sauf peut-être pour Viola vu les vagues indices chuchotés par Careza.

Mais comme bon nombre de prod' jap' ne sachant pas doser leur folie, l'affrontement final est interminable et gâche un brin le rythme: raccourcir un peu la démesure ne pouvait pas faire de mal (attention au risque de saturation). Le jeu n'est pas bien difficile en mode normal vu qu'il suffit simplement d'acheter en masse des sucettes de soins. Un mode de difficulté accrue, se rajoutant au mode expert, sera débloqué après un premier run bouclé.

Certains joueurs aimeraient bien voir ce 3e volet prétendre au titre de GOTY mais avec en face From Software et le Dieu de la guerre chez Sony, ça va être compliqué pour la spécialiste des arcanes de l'Umbra. Le générique de fin annonce la couleur: peu importe les évènements passés, the show must go on et Bayonetta restera toujours Bayonetta.

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