A part les cinématiques soignées au rendu assez inédit, le reste ne rend pas hommage à la puissance de la Gamecube. Néanmoins c'est propre et très coloré, suffisant pour être agréable à l'oeil.

Comme toujours, ce critère est irréprochable. le concept de la mort définitive couplée au pierre/papier/ciseau est le fer de lance de la saga. L'ajout d'unités animales renforce la richesse tactique.

Celle des préparatifs avant chaque combat est excellente. Les autres ne m'ont pas marqué.

Ike est un gros balèze en combat. Ses facultés exceptionnelles font oublier son caractère assez classique de héros sans peur et sans reproche. Titania et Soren sont par contre des lieutenants très marquants.

Rien d'original mais peu importe. Le rythme, les révélations et les évènements répondent présent pour nous captiver jusqu'à la fin et surtout faire la suite!

Un changement de direction à 180° avec une orientation définitivement plus adulte et occidentale. La modélisation est soignée, les environnements très vastes et les effets lumineux du plus bel effet.

Rien à redire sur Gamecube. La qualité de la jouabilité est toujours au rendez-vous. Je ne me prononcerai pas pour la version Wii vu que je n'y ai pas joué. Par contre, l'acquisition des perles de lumière avec le loup finit par lasser.

Rien ne m'a spécialement marqué et c'est dommage. Peut-être en attendais-je trop? J'ai eu l'impression que l'ensemble sentait un peu le réchauffé.

A part sa transformation en loup, Link reste fidèle à lui-même et Zelda aussi. Heureusement, il y a la petite Midona qui réserve une drôle de surprise à la fin du jeu. On apprécie également le retour d'Epona.

L'univers est certes plus ténébreux mais si l'on apprécie cette direction artistique bienvenue, le fond reste malheureusement toujours le même. La joute finale est presque aussi mémorable que The Wind Waker.

  Superbes! Les différents lieux de la Terre du Milieu sont criants de vérité. Les effets de magies ne sont pas en reste. Une réalisation à la hauteur de la licence phare de l'héroic-fantasy.

Il s'agit de celui de Final Fantasy X, autrement dit l'un des meilleurs systèmes tour par tour jamais créé. L'arbre des compétences est honnête (avec 2 invocations à la clé) mais un peu pauvre au final.

  La BO d'Howard Shore émerveille le jeu. Faute d'avoir des morceaux inédits marquants, on réécoute avec grand plaisir les musiques de la trilogie cinématographique de Peter Jackson.

Berethor, Idrial, Elegost, Hadhod ou encore Morwen sont incroyablement creux. Heureusement, on croise les stars du récit comme Gandalf ou encore le grand Aragorn.

On suit exactement l'histoire du livre ou plutôt ses grands moments. Sauf que les modifications que se permet ce RPG apportent trop d'incohérences. On ne touche pas le récit d'un chef-d'oeuvre de la littérature impunément. En gros, Le Tiers Age reste une succession de combats au tour par tour sans chercher à créer sa propre intrigue.