Cette suite de Legend of Legaia est l'un des titres ayant essuyé les plâtres de la prolifique PS2. Le budget étant bien en deçà d'un Final Fantasy X, on constate une modélisation honnête mais surtout des textures laides et grossières.

Du bon tour par tour. Trouver l'exacte combinaison de flêches pour débloquer les pouvoirs ART est original. Les  attaques combinées et les invocations renforcent le concept. Pourtant, on reste passif à la longue devant les joutes.

Pas moins de trois compositeurs dont Mitsuda et Sakimoto. Difficile de livrer un OST ratée avec un tel casting. Des morceaux doux, paisibles et remuants parsèment l'intrigue. Mais avec de tels prodigues, on espère toujours mieux malgré les très bons travaux livrés.

A défaut de personnalité (le joueur doit la déterminer dans ses choix), Lang dispose d'une certaine classe. Ses gueulantes guerrières durant les combats sont impressionnantes. Maya est la petite timide du groupe, tout l'inverse de Sharon la pirate n'ayant pas froid aux yeux. Le casting chez les méchants est réussi, l'immense Avalon en tête avec son entrée très remarquée.

Rien de sensationnel et prévisible à des kilomètres. Mais à l'époque, ça passait encore.

C'est le même moteur du précédent épisode donc pas de mauvaise surprise de ce coté-là. Par contre, il y a beaucoup moins de cinématiques CG.

Les final Fantasy sur PS2 ont su apporter chacun un système de combat aussi différent qu'excellent. Cet opus mise sur le dynamisme et remplit son contrat haut la main. La mise en scène des changements de job rajoute davantage de fun.

Hem... Comment dire? Oui, une belle déception malgré quelques bons morceaux vers la deuxième partie de l'OST.

On retrouve le casting précédent avec quelques nouvelles têtes bien inspirées comme la gothique Paine. Par contre, Frangin est l'un des personnages les plus stupides jamais conçu au sein de la saga.

La bonne surprise est de construire sa propre histoire car le jeu offre une bonne liberté. La mauvaise, c'est le risque de passer à coté des gros morceaux annexes et rester sur sa faim car ce RPG peut se finir assez vite. Faites la quête de la grotte scellée impérativement pour profiter pleinement de l'histoire.

Une fois de plus, on est proche de la perfection. La PSone crache tout ce qu'elle peut pour nous émerveiller une dernière fois avant son départ à la retraite.

Le gros hic de cet épisode malgré le retour de 4 combattants. Les coups n'excèdent pas 9999 HP et ce système des compétences est bien lourd: soit on porte la pièce d'équipement jusqu'à l'assimilation de la compétence, soit on garde un inventaire chargé pour trouver l'équipement disposant du pouvoir souhaité. De plus, la Transe mode remplaçant les Limit break est un ratage total.

Uematsu signe une nouvelle OST de haute volée. "You're not alone" est l'un des morceaux les plus fantastique de ce 9e opus.

Passer à Djidane aprés avoir incarné Cloud et Squall est une transition difficile à encaisser. L'ensemble du casting reste moins attachant qu'à l'accoutumée. Heureusement, le petit Vivi, la formidable Beatrix et le grand Kuja sont là!

Avec la réalisation technique, le récit est le meilleur atout de ce Final Fantasy: émotion, amour, scènes d'action spectaculaires et rebondissements inspirés, rien ne manque à l'appel.