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10 mars 2015 2 10 /03 /mars /2015 20:35
L'HISTOIRE DU RPG [Pix'n Love, actu]

Sorti en décembre dernier, ce nouvel ouvrage des éditions Pix'n Love retrace l'historique du jeu de rôle, de sa naissance à son évolution d'aujourd'hui. A la base d'une question simple "C'est quoi un RPG?", l'auteur veut montrer que le genre s'est toujours transformé et que s'il était relativement identifiable il y a encore 15 ans, c'est devenu un peu plus compliqué aujourd'hui.

 

Définir le RPG? Un casse-tête.

Logiquement à la base, un RPG est un jeu d'aventure à l'intrigue non définie (laissée à l'imagination du joueur) doté d'un système d'expérience où les personnages incarnés évoluent progressivement en gagnant de nouveaux pouvoirs, compétences et pièces d'équipement dont leur puissance est représentée par des nombres. Ces derniers permettent de mieux guider le joueur dans ses choix tactiques en fonctions des chiffres qu'il a sous ses yeux lorsqu'il effectue des combats.

Le RPG est aussi doté d'une riche inventaire, visualisé dans un menu à la conception complexe doté de plusieurs fenêtres qu'on pourrait parfois s'y perdre. Sauf que l'arrivée des J-RPG avec leur intrigue linéaire sur laquelle le joueur n'a aucun pouvoir (ou minime) et des Open World occidentaux reprenant des système d'Xp progressifs et de compétences à débloquer ont quelque peu déboussolé les bases du genre. La crise identitaire n'est pas loin du moins concernant le domaine du jeu vidéo. Qu'est ce qui empêcherait aujourd'hui de prétendre que GTA V ou le dernier Tomb Raider sont des RPG pour ceux aimant chercher la petite bête?

 

Il était une fois... Dans les années 70.

L'HISTOIRE DU RPG [Pix'n Love, actu]

Forcément, tout était à faire. Pour l'inspiration, il n'y avait que les combats de figurines et la littérature (au hasard Le Seigneur des Anneaux et autre Conan) qui ont permis à Gygax et Arneson d'aboutir aux premières éditions du fameux Donjons & Dragons dont on peut s'amuser de leur apparence très austère. Du point de départ, l'ouvrage de Raphaël Lucas retrace progressivement les grandes étapes de transformation du jeu de rôle, du papier à son passage aux premiers ordinateurs de l'époque, jusqu'à son voyage au Japon où il subira de grosses mutations pour s'adapter à la culture du pays.

Les 320 pages sont bien remplies et riches en informations. La mise en page est sobre et le papier glacé de très haute qualité. Il est dommage que la couverture soit en carton souple, qui fait un peu tâche par rapport au choix du papier.

L'HISTOIRE DU RPG [Pix'n Love, actu]

Choix cornélien entre réelle identité et rentabilité.

Il est intéressant de lire les avis de certains fondateurs comme Richard Garriott sur le marché d'aujourd'hui. Les enjeux financiers, trop énormes, ont découragé le développement de concepts nouveaux et il est difficile pour un gros RPG AAA de rembourser ses coûts de développement. Comment lutter face aux recettes astronomiques d'un GTA V ou d'un Call of Duty? Apparemment, le dernier gros coup d'éclat du RPG se nomme The Elder Scrolls V: Skyrim de par ses ventes astronomiques (20 millions d'unités) mais aussi de son influence apportée sur les productions suivantes, grâce à sa direction artistique fantastique.

La presse est aussi un bon moyen de jauger la popularité du genre et je n'ai retenu qu'une citation, assez fataliste, énoncée par Jean François Morisse (rédacteur en chef de Joypad):

"Le RPG a quasiment toujours été un genre un peu à la marge. Je crois que ça n'a jamais été un genre vedette... La raison pour laquelle le RPG n'a pas été traité plus largement? Le public n'était pas là."

En conclusion, un ouvrage bien écrit et passionnant si le RPG suscite votre curiosité.

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29 décembre 2014 1 29 /12 /décembre /2014 16:48
FINAL FANTASY X-2.5 ~ Le Prix de l'éternité ~ [Livre, Actu]

Les éditions Lumen ont flairé le bon filon avec la licence Final Fantasy. La publication des écrits inédits des scénaristes officiels permettent aux fans de découvrir les épisodes canoniques sous un autre oeil, pour le meilleur mais aussi le pire. Justement en parlant de pire, Lumen s'attaque cette fois-ci au roman maudit de Nojima, le récit implacable qui a provoqué des crises d'indignation et autre levées de boucliers au Japon: le "bienheureux" Final Fantasy X-2.5 ~ Le Prix de l'éternité ~.

 

Nous verrons bien plus bas pourquoi cette suite directe de Final Fantasy X-2 a provoqué la stupéfaction chez bon nombre d'adeptes de Spira. Après lecture, j'ai eu la même réaction en pensant: "Nojima, qu'as-tu fais?". Ce roublard n'a pas finit de nous faire tourner en bourrique. Mais si le choc et la surprise sont de mise, l'indignation n'a pas lieu d'être car Nojima respecte parfaitement sa création, la mythologie Spira, malgré des choix matures absolument burnés.

Qu'on le veuille ou non, le scénariste enrichit non seulement son univers mais se permet en plus de nous renseigner davantage sur certains peuples/lieux et croyances. Vous rêvez d'en savoir plus sur l'origine des Al Bhed, de l'histoire de Besaid pendant la guerre des machines ou encore sur les Priants (appelés aussi Coeur de Chimère)? Ouvrez donc l'ouvrage, il est fait pour vous mais attention vous n'en sortirez pas indemne.

FINAL FANTASY X-2.5 ~ Le Prix de l'éternité ~ [Livre, Actu]

/!\ Si vous n'avez pas encore lu ~ Le Prix de l'éternité ~, vous pouvez vous arrêtez ici car le ressenti ci-dessous contient plein de spoilers. /!\

 

Le livre est divisé en 34 chapitres (certains sont très courts!) ressemblés en 3 grandes parties, intitulées chacune "Tidus", "Yuna" et "T & Y". Difficile de faire plus simple. Par contre, il y a deux intrigues traitées en parallèle, pouvant semer la confusion: les péripéties du couple Yuna/Tidus et les aventures d'un groupe de moines guerriers, protégeant des invokeurs sur une île inconnue pendant la guerre des machines, 1000 ans plus tôt. Une relecture sera nécessaire pour tout bien saisir.

 

Partie I: TIDUS

Le récit commence sur la bonne fin de Final Fantasy X-2, celle où Tidus (réincarné par la volonté des Priants selon sa propre théorie) remonte joyeusement à la surface de Besaid, au large de la plage. Le Celsius arrive en trombe au dessus de sa tête pour larguer dans ses bras Yuna, sa douce promise. La description est absolument fidèle à la conclusion du jeu avec le rassemblement public sur la crique. Au sein de la population, on compte évidemment Wakka, sa compagne Lulu la somptueuse arcaniste et leur enfant Vidin. Sauf que le happy-end va être de courte durée. En effet, Tidus va vite être en proie de questions existentielles lorsque quelques moments plus tard, Rikku lui raconte leurs exploits au sein des Albatros. Le blitz-balleur semble n'avoir manqué à personne (ce qui est faux) et le fait que Yuna reste toujours très demandée au sein des croyants de Besaid n'arrange pas les choses. Se sentant rapidement délaissé, sa jovialité légendaire va laisser place à une mauvaise humeur répétitive. Nojima nous fait bien sentir que la soliditidé du couple Yuna/Tidus va leur demander beaucoup de travail car ils sont trop différents. Errant sans but sur l'île, Tidus va faire une étrange rencontre en la personne de Bria, un pêcheur installé à Besaid depuis 1 mois. Pourtant Yuna arrive à se libérer et embarque son amoureux à bord de L'As des Aurochs, le navire d'entrainement de l'équipe de Wakka pour une croisière privée. Malheureusement suite à une violente tempête, le bateau est détruit et le couple dérive avant d'apercevoir au loin une île inconnue.

1000 ans plus tôt sur cette île, dans un bunker souterrain, une armée de moines guerriers défendirent corps et âme cinq invokeurs pendant la guerre des machines. Le récit se centre rapidement sur Kush, une jeune Invokeur et son Garde Valm. On retient aussi les noms d'Ifanahl (un autre Invokeur), d'Alb (le chef d'équipe) et ses étranges "machines" appelées Bedohls. Tout ce charmant petit monde va hélas au fil des heures subir un assaut massif des troupes zanarkiennes, venues tuer les invokeurs. Parmis leurs ames redoudables, l'intrigue s'attarde sur la bombe roulante maquillée en ballon de Blitzball.

Une excellente première partie mais confuse à la première lecture. L'intrigue du couple Valm/Kush nous est envoyée à la gueule un peu trop brutalement. Il m'a fallu une relecture pour comprendre qu'Alb était un traitre (donc responsable de l'assaut tragique) et que les Bedohls sont en réalité des humains (du moins pas tous, certains sont vraiment des machines). Une supercherie utilisée par ce peuple et Alb pour tromper les moines-guerriers durant l'attaque zanarkienne. J'ai aussi mieux saisi l'assassinat de Valm, commis par un bedohl revanchard amputé d'une main. Les noms de Valm, Kush, Ifanahl, Alb sont des pseudonymes empruntés sur des divinités de Spira, dont les statues à leur effigie sont présentes sur l'île. Le point le plus important à retenir reste la méthode utilisée pour concevoir les fameux coeurs de chimère, à savoir l'acte sexuel entre 2 êtres sentimentalement très liés! C'est la première polémique du roman. Et pourtant le récit nous apprend vite par les propos d'Ifanahl qu'il existent d'autres moyens donc les puritains peuvent être rassurés. Autre détail non négligeable: Yuna et Tidus couchent enfin ensemble (dans L'As des Aurochs juste avant d'être happé par la tempête). le récit arrondit les angles sans être clairement explicite mais ça va, on a bien compris et c'est dans l'ordre logique humaine.

 

Partie II: YUNA

Cette seconde partie est la plus courte avec seulement 30 pages occupées sur 280. Mais c'est symboliquement voulu car l'évènemement hautement tragique ayant provoqué les tollés au Japon clotûre cette partie, entièrement dédiée au couple Yuna /Tidus. Aprés avoir survécus à la tempête (mais pas le navire) et dérivés longuement par des moyens rudimentaires, les deux tourtereaux échouent sur l'île ayant servi de repère à l'armée de Valm et Kush 1000 ans plus tôt. En l'explorant, Yuna et Tidus découvrent qu'elle ressemble fortement à Besaid. Leur attention est portée par une multitude de statues parsemées ici et là indiquant des voies sans issues. Si les deux héros ne comprennent pas leur utilité, il m'a fallu de mon coté relire pour saisir que ces statues ne sont que des repères pour les nombreuses entrées camouflées du bunker souterrain. Des issues que Tidus et Yuna ne voient pas évidemment puisqu'elles sont cachées. Mais en continuant leur exploration, le couple tombe dans le guet-apens d'un Bedohl mécanique, vestige de la guerre des machines. Caché dans l'épaisse végétation, il envoie aux pieds de Tidus une bombe maquillé en ballon de blitz. Ne se méfiant pas du danger, Tidus s'approche au moment où l'explosion se produit. Resté en arrière, Yuna est épargnée tandis que la tête de son amoureux git à ses pieds. Un passage édifiant qui provoque en premier temps l'incrédulité la plus totale. Sauf que c'est bien réel et que Nojima se sert de cette tragédie brutale pour révéler une nouvelle capacité d'invocation à partir des furolucioles, l'énergie spirituelle représentant l'esprit des défunts. Le dialogue qui s'ensuit entre Yuna et Ifanahl ne nous le révèle pas tout de suite.

 

Partie III: T & Y

La dernière section est évidemment la plus riche en révélations mais étrangement n'est pas la plus marquante. Yuna et Tidus (qu'on retrouve de suite aprés le drame, on se dit forcément qu'il y a un truc!) vont permettre au trio Ifanahl/Kush/Valm de trouver la paix et d'être guidé dans l'Au-Delà. Le reste du casting de Final Fantasy X/X-2 est bien mis en avant lorsque Bria/Valm retrouve la mémoire et pète les plombs. On constate la volonté du jeune Shinra à découvrir davantage d'infos sur son peuple les Al Bheds (historiquement les Bedohls) considéré comme êtres inférieurs. Ce qu'il faut retenir de plus important dans cette partie, c'est le rôle des furolucioles permettant de se transformer en esprit incarné du défunt par la forte volonté de l'Invokeur. C'est ainsi que Yuna a fait revenir Tidus. C'est désormais un esprit incarné qui restera vivant tant que la prêtresse aux guns le restera.

FINAL FANTASY X-2.5 ~ Le Prix de l'éternité ~ [Livre, Actu]

Le plus marquant de cette dernière partie reste la nouvelle interprétation donnée à la cinématique in-game faisant office de fin parfaite à Final Fantasy X-2. Le roman se termine sur cette scène! Ce qui signifie que Tidus est déjà un esprit incarné dans cette cinématique se déroulant bien plus tard après les retrouvailles de Besaid. Les évènements du roman se glissent entre les deux fins "good" et "perfect" du jeu. Je m'interrogeais sur la réelle utilité de cette courte cinématique à l'époque, extrèment dure à débloquer. Je pensais que le scénariste s'en servait pour expliquer simplement la théorie du retour à la vie physique de Tidus (qui a été malheureusement de courte durée) face à une Yuna mélancolique (on comprend pourquoi) mais néanmoins heureuse (elle n'a pas le choix). En fait pas du tout, quoique... Pensait-il déjà à l'histoire du Prix de l'éternité? rien n'est moins sur.

 

Nojima est-il un sadique? Un fou? Un élucubrateur de pacotille? Un génie? Ceci est un autre débat mais ce qui certain avec ses histoires, c'est qu'elles transmettent la même passion: celle de comprendre.

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 23:10
FINAL FANTASY XIII épisode 0 - Promise - [Livre, Actu]

Après le succès du roman A Way to a Smile sorti en avril, les éditions Lumen récidivent et s’attaquent cette fois-ci à l’épisode 0 de Final Fantasy XIII : deux romans pour deux épisodes à la popularité aux antipodes. Pour ce nouvel ouvrage, le contenu est énorme : 7 chapitres étalés sur 350 pages… Oui, l’épisode 0 est plus dense que A Way to a Smile et même meilleur ! Explications.

 

On se souvient tous du début explosif de Final Fantasy XIII avec l’arrivée du train de la purge dans la cité suspendue. Tous les personnages principaux (ou presque !) était présentés au beau milieu d’une guérilla spectaculaire et il fallait vite s’attacher à chaque individualité dans ce gros bordel. Pas évident… Surtout que certains d’entre eux comme Lightning, Sazh ou Hoppe avaient en tête plus des intérêts solos que la solidarité groupée, à l’inverse de Snow. Je me souviens avoir trouvé bon nombre de personnages antipathiques à l’époque, Lightning en tête.

L’épisode 0 va corriger tout cela. Pour les deux ou trois retardataires du fond qui n’auraient pas encore fait la trilogie Lightning, profitez de l’initiative des éditions Lumen en vous plongeant dans ce roman racontant les treize jours précédant l’intrigue de FFXIII. Il saura amener en douceur  la présentation des différents héros, plongés dans leur vie « normale » avant que le réveil de deux l’Cie dans les vestiges de Bodhum ne fasse tout basculer.

FINAL FANTASY XIII épisode 0 - Promise - [Livre, Actu]

Chapitre I : Rencontre

Un de mes chapitres préférés vu qu’il décrit le quotidien des soeurs Farron à Bodhum. Les parents des deux orphelines maudites par le destin y sont évoqués par des souvenirs touchants, comme l’attention de Lightning au chevet de sa mère mourante. Ces derniers temps et à cause de son travail, la soldat d’élite réalise qu’elle a négligé l’attention portée à sa sœur cadette et promet de réparer tout cela le jour de son anniversaire. Pendant ce temps, Serah rode autour des vestiges de la cité balnéaire…

Chapitre II : En terre étrangère

Voici l’un des chapitres les plus utiles. Il est question de raconter en détail la découverte de Cocoon par Fang et Vanille juste après leur réveil. Dans le RPG, je me souviens à l’époque avoir été surpris par la facile adaptation des deux guerrières endormies depuis plusieurs siècles dans ce monde moderne. Une incohérence rectifiée par le roman qui prend la peine de décrire le sentiment perplexe des deux l’Cies face à la connaissance de ces nouveaux mœurs. Pour des questions de rythme, on peut comprendre que toute cette partie de l’histoire n’ait pas été racontée dans le jeu.

Chapitre III : Un trésor à nul autre pareil

Un très bon chapitre dédié à Sazh et son fils. De l’achat au bébé chocobo à l’attentat de la centrale d’Euride, l’intensité est très bonne renforcée par la rencontre Sazh/Nabaat, l’officier haut-gradé féminin de la PSICOM, malheureusement transparente dans le RPG. On découvre à travers le drame du papa pilote tout le cynisme et la froideur de cette agence militaire entièrement dédié aux intérêt du gouvernement religieux de Cocoon.

Chapitre IV : Recherches

Peut-être le chapitre le plus important du livre. Il comble grandement une partie scénaristique encore survolée dans Final Fantasy XIII : la capture de Fang par la Cavalerie (la Brigade réaction longue distance) menée par Raines et Rygdea. Se déroulant juste après l’attentat de la centrale énergétique, la belle amazone brune recherche Vanille dont elle avait été contrainte de se séparer pendant leur offensive terroriste. Recherchée par la PSICOM, elle est finalement attrapée par Rygdea et lui fait découvrir les rivalités entre les administrations militaires de l’ordre religieux de Cocoon.  La meilleure partie du livre.

Chapitre V : Amis

Au tour de Hope d’entrer en scène. Beaucoup plus dispensable, ce chapitre raconte un des souvenirs du jeune homme lors d’une visite scolaire avec ses deux meilleurs amis dans la forêt de Sunleth. Sa relation chaotique avec son père reste néanmoins évoquée, renforçant la cohérence avec le jeu.

Chapitre VI : Cadeau

Retour du couple Serah/Snow où est racontée en détail leur journée de shopping à Bodhum dans le quartier commerçant, durant laquelle les symboliques cadeaux tel que le poignard de Lightning et le pendentif de Serah sont achetés. Intéressant à lire sans être le plus passionnant.

Chapitre VII : Demain

Dernier chapitre faisant le lien direct avec le début de FFXIII : l’embarquement du train de la purge vers la cité suspendue. Commençant d’abord par expliquer le pourquoi du comment Fang et Vanille sont devenues l’Cie, la suite du récit se recentre sur la candide rousse, en plein déni de ses responsabilités, voulant  fuir cette Tâche d’élue qui l’étouffe. L’odyssée éprouvante et spirituelle pour tous ces destins (qui se croisent plusieurs fois dans les chapitres et sans se connaitre) est en marche. L’envie de se (re)lancer dans FFXIII est bien là après la lecture de cet excellent roman.

 

Si comme A Way To A Smile, les ventes suivent, on peut espérer  la commercialisation des récits dédiés à FF XIII-2 et Lightning Returns.

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25 avril 2014 5 25 /04 /avril /2014 19:06
ONE THE WAY TO A SMILE: Final Fantasy VII [Livre, Actu]

L'actualité de Final Fantasy est très prolifique durant ce premier semestre. Entre la sortie de Lightning returns (dont un gros, très gros article envahira ces colonnes d'ici quelques jours), de la compilation FFX en HD, de Final Fantasy XIV sur PS4 et de cette nouvelle de Nojima sur Final Fantasy VII édité chez Lumen, la fan base ne sait plus trop où donner de la tête. Il ne manquerait plus qu'on se plaigne.

 

Acheté la semaine de sa sortie, il était impensable de rater cet petit évènement dans notre beau pays. Ecrit par le scénariste lui-même, On The Way To A Smile se situe entre le légendaire RPG daté de 1997 et le très bon film sorti en 2006. Concernant ce dernier, pour ceux qui l'ignorerait, la version complète sur support blu-ray permettait de visionner en OAV la destiné de Denzel, retracée dans le livre.

ONE THE WAY TO A SMILE: Final Fantasy VII [Livre, Actu]

Les 288 pages sont divisées en 6 épisodes, chacun est dédié à un personnage faisant office de héros du chapitre. Chacun est ensuite séparé d'un petit récit racontant (sans la nommer) la vision d'Aerith dans la rivière de la vie confrontée à une contamination peu réjouissante et aussi à son responsable, Sephiroth (jamais nommé lui non plus). Ces extraits sur la rivière de la vie sont bien écrits et renforcent davantage la cohérence avec le film. Les autres héros centraux sont:

Episode 1 - Denzel

Episode 2 - Tifa

Episode 3 - Barret

Episode 4 - Nanaki

Episode 5 - Yuffie

Episode 6 - Shinra

Le chapitre sur Denzel est excellent et bien fidèle à l'OAV. J'ai trouvé celui sur Tifa assez triste et émouvant, racontant son quotidien de "couple" avec Cloud complètement torturé. Le fantôme d'Aerith les empêche de se rapprocher mais à défaut se mieux, ils vivent sous le même toit. Les héros redevienne finalement des personnes comme les autres, confrontés à une routine aussi exaspérante. Tenter de sauver le monde est décidément plus excitant. L'apparition du liquide noir gâche la fête et les conséquences du météore sont lourdes malgré le sauvetage de la rivière de la vie. Si les épisodes sur Barret, Nanaki et Yuffie m'ont moins passionné, le dernier chapitre dédié à Rufus Shrinra est très riche, détaillant comment le personnage échappe à une mort annoncée suite à la destruction massive de son bureau.

Un ouvrage fortement conseillé aux fans évidemment.

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5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 21:40
HYRULE HISTORIA [Soleil Manga, Actu]

Présentation du livre.

L'ouvrage fait globalement 275 pages avec une préface rédigée par Shigeru Miyamoto, une présentation du monde de Skyward Sword (l'épisode sur lequel le bouquin s'attarde le plus, vu qu'il est le commencement de tout) suivie d'une chronologie d'Hyrule: ces 2 rubriques tiennent sur environ 130 pages. Ensuite sur la seconde moitié du contenu, c'est un enchainement de croquis préparatoires dédiés aux nombreux épisodes de la série. Un manga sur Skyward Sword clôture cette belle encyclopédie, entièrement traduite par Florent Gorges, bien connu pour ses ouvrages sur Nintendo.

HYRULE HISTORIA [Soleil Manga, Actu]

Plus visuel que littéraire.

Une fois terminé, on a plus l'impression d'avoir feuilleté un gros artbook. C'est la rubrique chronologie qui fait office de rubrique textuelle, écrite assez gros, bien aérée et très illustrée. Mais il faut savoir que les pages de croquis sont remplies de notes, ce qui fait finalement autant de lecture. Malgré tous ses visuels, il faudra plus d'une journée pour arriver au bout d'Hyrule Historia, du moins en ce qui me concerne, j'ai pris mon temps.

HYRULE HISTORIA [Soleil Manga, Actu]

Un très beau livre d'illustrations.

Cette encyclopédie contrebalance avec l'ouvrage de Pix'n Love, ZELDA Chronique d'une saga légendaire, uniquement textuel comme ceux de La Légende Final Fantasy VII, VIII et IX sortis il y a quelques mois. Le format est différent ainsi que son concept, peut-être moins lourd à parcourir au fil des pages que les oeuvres de Pix'n Love. Même si on sait que concevoir un jeu vidéo est diaboliquement complexe, on reste toujours bluffé par la quantité de détails étudiés sur chaques pages de croquis. Les fans de la licence Zelda ne passeront pas à coté et ils auront raison.

HYRULE HISTORIA [Soleil Manga, Actu]
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