Le nouveau moteur 3D de Bethesda est au point avec des massifs montagneux de toute beauté et des personnages visuellement mieux représentés que les précédents épisodes. Vues de prés, les textures font un peu grossières mais c'est tout de même de l'open world donc respect. C'est vraiment beau et la direction artistique est d'une réussite incontestable.
Les commandes sont judicieusement pensées pour la jouabilité console. Une très bonne adaptation malgré une interface de menus un peu lourdingue à utiliser à force. Certains combats contre les dragons sont inoubliables.
"Dovahkiin! Dovahkiin!" Tel un hymne à l'héroisme pur et dur, le thème de l'enfant dragon nous happe sans ménagement. Un morceau culte, tout simplement. Le reste des musiques ne sont pas en reste, respirant bon l'ambiance nordique et son rude climat.
Quel casting! Mais quel casting! De fortes personnalités aux motivations très différentes vous attendent en Bordeciel. Que ça soit des nordiques rebelles comme Ulfric Sombrage, des sages à la présence incroyable comme Paarthurnax ou encore des combattants mythiques comme Ysgramor et Talos, difficile de ne pas être comblé. Les amateurs de belles et farouches guerrières nordiques seront servis avec Delphine, Aela la chasseuse ou encore Mjoll la lionne.
Des dragons ancestraux refont surface au beau milieu d'une guerre opposant l'empire à Ulfric Sombrage. Si le thème de l'élu arrivant à point nommé pour vaincre le mal absolu n'a rien de nouveau, il s'avère très bien écrit et renforcé par un background fourmillant d'intrigues secondaires. Chaque clan a ses motivations où le bien et le mal sont brillamment dilués pour éviter tout manichéisme. Un univers définitivement riche et puissant.
Vous pouvez lire mon avis plus développé à ces articles:
- The Elder Scrolls V: Skyrim [Partie vécue]
- The Elder Scrolls V: Skyrim [Partie vécue, part II]