Un point de moins par rapport au précédent épisode et pourtant c'est le même moteur graphique. C'est super beau, oui mais certains environnements ont une finition décevante: la nouvelle steppe d'Archylte et le monde agonisant ont des massifs rocheux taillés à la serpe sans parler des quelques textures plaquées à la va-vite.
Par contre, deux points de plus alors que là aussi, c'est le même que le volet antérieur. Pourquoi? Parce qu'il est bien mieux amené. On a accès à tous les jobs dès le début sans subir 20 heures de didacticiel. La possibilité de changer de leader en cours de combat et la personnalisation du familier, le 3e combattant, finit de consolider ce système de combat jouissif.
La nouvelle OST surprend par sa qualité variée à laquelle se mêlent les anciens thèmes très réussis d'Hamauzu. L'ensemble forme une cohérence homogène et convaincante.
Bonne surprise! La justesse de l'interprétation du tandem Noël Kreiss/ Serah Farron est plutôt inattendue. La soeur cadette de Lightning évite le registre crûche tant redoutée. Quant à Caius, il se révèle aussi marquant qu'un Sephiroth ou Kuja. Son duel au Valhalla avec la grande Lightning (toujours magnifique) est déjà culte.
La fin de l'intrigue est aussi osée que magnifique. A confirmer quand même avec le supplément DLC prévu d'ici peu. La mythologie Fabula Nova Crystallis est riche, pas facilement accessible et ce concept de voyage dans le temps peut déstabiliser bon nombre de joueurs. Il est regrettable que le scenario adapte les paradoxes temporels un peu comme ça l'arrange et ne réponde pas forcément à toutes les questions qu'il amène.
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