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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 20:06
LA LEGENDE FINAL FANTASY VIII et IX [Pix'n'Love, Actu]

Présentation des livres.

En attendant ZELDA: Hyrule Historia, l'autre évènement bouquin RPG de la rentrée sont les deux magnifiques ouvrages édités par Pix'n' love consacrés respectivement à Final Fantasy VIII et Final Fantasy IX. Celui consacré à Final Fantasy VII, sorti depuis un bon moment, ne devrait pas tarder à me parvenir.

Le prix est d'environ 20€ et chaque livre fait 200 pages avec du papier d'excellente qualité (un grain bien épais) et une couverture en dur. Il n'y a aucune image, aucun artwork ou screenshot: que du texte! Une bonne chose car les visuels vu 50000 fois et connus par coeur, c'était inutile d'en remettre une couche.

J'ai fini de lire le tome dédié à FFVIII (celui de FFIX est encore sous cellophane) et peut désormais donner un premier avis. Le premier quart du bouquin raconte tout le scénario du 8e épisode en exposant bien tous les éléments de l'univers et comment ils interagissent entre eux, bien avant de narrer les premières heures passées à la BGU.

LA LEGENDE FINAL FANTASY VIII et IX [Pix'n'Love, Actu]

Anecdotes, théories, point de vue...

... ne manquent pas et l'occasion de replonger dans cet étrange univers de sorcellerie réveillera forcément de très bons (ou mauvais) souvenirs. Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, l'ouvrage démontre méticuleusement à quel point Final Fantasy VIII a un monde ultra-complexe et fouillé. Tout y passe: l'histoire de la civilisation disparue de Centra, l'héritage des sorcières, la guerre occulte ou encore le mythe fondateur Hyne.

En lisant (ou dévorant plutôt) les pages, il y a plein de détails que j'avais forcément oublié avec le temps. Le vécu datant de 1999, c'est avec un certain plaisir qu'on (re)découvre tout cela, non sans risquer le mal de tête car les voyages dans le temps, c'est toujours compliqué. Les incohérences ne sont pas oubliés comme celle des SeeD blancs trouvés dans le futur.

LA LEGENDE FINAL FANTASY VIII et IX [Pix'n'Love, Actu]

Incontournable mais...

Rédigé avec passion par Rémy Lopez, on ressent à la fin de la lecture les mêmes sentiments qu'une partie finie de Final Fantasy VIII: exalté mais frustré par les 2 trous béants du récit, à savoir les origines de la compression temporelle et d'Ultimecia.

L'auteur fait l'effort de fouiller chaque piste (des pours et des contres) en essayant d'apporter du concret mais ça reste bien sur l'interprétation de l'auteur. Sa théorie sur la manière qu'Adel a découvert l'existence d'Ellone est plutôt solide. Celle concernant Linoa et Ultimecia est évoquée sur au moins 6 pages. Malgré le démenti de Nomura himself et l'argument d'un Ultimania affirmant qu'une sorcière a la même durée de vie qu'une humaine, cette tenace théorie perdure encore car les incohérences du récit permettent de bricoler n'importe quelle interprétation. Pourtant, Square enix pourrait la tuer dans l'oeuf en publiant simplement, dans un guide ou une nouvelle, l'enfance et le vécu de cette sorcière mégalomane dont les motivations échappent à tout le monde.

J'ai pu malheureusement constaté 3 ou 4 fautes de frappe dans le bouquin mais la finition très pro dans sa conception et la nostalgie de relire les exploits du lion balafré feront facilement oublier ces petits désagréments.

 

La légende Final Fantasy IX (Mise à jour de l'aticle le 22/09/13)

Ayant fini de lire également la dernière bible sur le 9e volet, je constate que sur les 200 pages qui la composent, 160 auraient largement suffi. A partir du chapitre 7, l'ouvrage devient pénible à lire à cause d'un étalage de références et d'exemples pour justifier le fonctionnement même du J-RPG et l'existence d'anecdotes dans Final Fantasy IX.

L'auteur étale sur des pages sa culture geek sur l'origine du JDR, du cinéma, la littérature et les série TV (même Columbo est cité en exemple...) dont on se fout un peu. C'est lourd au point de perdre le fil sur le sujet initial abordé.

Voilà pour les défauts. Après le reste est de qualité et vaut le précédent ouvrage dans sa construction. Les causes sur le succès mitigé de cet épisode par rapport aux deux précédents sont évoquées sur lesquelles je suis plutôt d'accord.

On y apprend aussi les raisons personnelles de Sakaguchi l'ayant poussé à aborder la philosophie de vie et de mort dans cet épisode. Son récit bien construit et quasi-complet n'empêche pas certaines interrogations où l'opinion propre du joueur est mise à contribution: que devient réellement Kuja? Qui est Darkness, ce boss imprévu?

Des questions soulevées dans le livre avec des tentatives de réponses qui sont bienvenues. Les bouquins consacrés à la 9e dernière fantaisie sont inexistants en France et celui-ci, malgré son contenu inintéressant à mes yeux sur les 40 dernières pages,  pourra compenser un manque chez le fan ayant vénéré cet épisode.

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12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 21:02
SUIKODEN IV [Test express]

Des environnements vastes mais vides, des couleurs ternes et une modélisation juste correcte (mais supérieure à Suikoden III.) forment un rendu de copie passable dans l'ensemble.

 

8 SYSTEME DE COMBAT

Adieu les combats à 6 personnages, ils ne sont désormais que 4 par joute. Cela n'enlève rien à l'efficacité du système bien rodé. Autre gros point fort: les batailles navales sont addictives.

 

7 MUSIQUES

L'ambiance maritime est bien rendue mais la musique de l'introduction jouée à l'accordéon est une horreur à écouter. Cette série nous avait pourtant habitué à des ouvertures musicales somptueuses. Ici, c'est la douche froide.

 

7 PERSONNAGE

Lalzo (nom officiel du héros) a une présence bien trop creuse pour une telle licence. Idem pour l'ensemble du casting. Seul Lino En Kundes et la pirate Kika arrivent à respirer une once de charisme. On peut remarquer aussi un bon nombre de guerrières sexy (Mitsuba, America). Heureusement, Viki et Jeane ne nous ont pas abandonné pour mieux encaisser ce naufrage.

 

7 SCENARIO

Des secrets à découvrir et des liens à trouver entre certains personnages, surtout avec le héros forcément. L'univers était prometteur mais Konami n'avait visiblement pas envie de s'investir beaucoup dans cet épisode, affaiblissant le prestige durement gagné par les 3 précédents épisodes.

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 20:35
[Revue de test] SUIKODEN III

                            Les 108 étoiles brillent encore sur PS2.

Après la révélation avec le premier épisode puis la consécration avec le second, la mission n'était pas aisée pour Suikoden III. Les doutes s'estompent vite avec un démarrage en fanfare pour la carrière de cette série sur PS2. Les points forts (casting, scénario) sont scrupuleusement respectés par Konami, conscient de détenir une alternative sûre face au médiatique et mastodonte Final Fantasy. La durée de vie est longue et se permet de passer comme une lettre à la poste grâce à la qualité du scénario. IGN est au taquet dans ses louanges et les autres sites étrangers ne sont pas en reste. Reste que la réalisation technique faiblarde (surtout sur la modélisation des personnages) et le système point'n' click de la map ternissent un chouïa l'aventure. Dispo import US uniquement.

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9 septembre 2013 1 09 /09 /septembre /2013 21:14
[Revue de test] GRANDIA XTREME

                                                   Le vilain petit canard.

La licence Grandia était l'un de mes coups de coeur sur les précédentes générations. Le cas Xtreme est un épisode à part (localisé US) car il s'agit avant tout d'un Dungeon-RPG, donc rien à voir avec la série originale. Graphiquement, c'est du Grandia II (donc passable) mais certains sites comme RPG Fan sont (trop) généreux sur la note de ce critère. Le système de combat met tout le monde d'accord, c'est du solide. Etant le catalyseur de cette licence, le gameplay des joutes avait déjà convaincu  sur les précédents épisodes. Sur un D-RPG, ce jeu n'avait pas droit à l'erreur. Par contre le charac' design fait des excès de mauvais goût. Un contraste choquant comparé au second opus.

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 11:41
FINAL FANTASY XIV: A Realm Reborn [Test express]

8 GRAPHISMES

Des environnements bien construits, visuellement très fins offrant une grande variété de paysages (forêts, déserts, campagne...) comme n'importe quel RPG. 

 

8 SYSTEME DE COMBAT

Il est parfaitement jouable au PAD sur la console de Sony. Pour communiquer, c'est plus compliqué et le clavier devient indispensable. Sinon, les macro font très bien le travail. Les combats sont techniquement très solides en plus d'être spectaculaires! Le duel face à l'Ultima Arma en est le parfait exemple.

 

9 MUSIQUES

Les musiques d'ambiance sont réussies (le thème du camp Amalj'aa). Certains thèmes de combat finissent aussi par tourner en boucle dans notre tête. On est content de constater le retour en grande forme de notre cher Uematsu.

 

7 PERSONNAGE

La belle Y'shtola domine un casting pauvre en intérêt durant le premier arc narratif. Heureusement, d'autres seconds rôles commencent un peu à s'épaissir sur le second arc.

 

7 SCENARIO

De qualité très inégale (MMO oblige?), il faut être très patient avant de voir décoller du concret. En gros, le second arc narratif faisant le lien avec l'extension Heavensward est de loin le plus intéressant avec ses trahisons et ses complots politiques. Le background d'Eorzea reste quant à lui irréprochable. A voir par la suite...

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