Le rendu cell-shading est le meilleur choix à faire concernant la licence, préférant un visuel anime à un rendu réaliste. Mignon, coloré et techniquement très solide sur NGC, le contrat est tenu sur le critère de la réalisation.
A l'instar des Star Ocean, la déception est quasi-impossible. Dynamique, bourrin et tactique où le plaisir de cumuler les coups est primordial, cet épisode permet à la licence de passer le cap de la 3D sans encombre. Une réussite exemplaire!
Vous chantonnerez sans lassitude The land of Sylvarant, l'un des meilleurs morceaux de l'OST, propulsant le joueur dans une envie d'exploration sans limite, les yeux remplis d'étoiles. Arai, Sakuraba et Tamura ont bien fait leur travail.
Ahem... Colette, non, non et NON! Cette sidérante godiche gâche un peu le casting très attachant, qu'on ne présente plus. Lloyd remplit son rôle d'adorable crétin tandis que Sheena assure sans peine la catégorie "y'a du monde au balcon". Le tandem Raine/Genis, renforcé par l'imprévisible Zelos et le mystérieux Kratos confirment définitivement le grand cru de cette distribution.
Ce RPG n'échappe pas au virus très courant du "je traine les pieds au démarrage", symptôme frappant bon nombre de titres encore aujourd'hui. Les 15-20 premières heures sont encombrées d'une mièvrerie frôlant la parodie du genre avant de se lancer enfin comme il faut dans une aventure avec un grand A. Certaines libertés de choix sur la progression de l'aventure, est un plus très appréciable.