Disponible depuis peu, la démo du "St Graal" de cette année, attendu presque comme le messie par des millions de joueurs, permet d'avoir un rapide coup d'oeil sur ce qui nous attend en avril prochain. Mes attentes étaient surtout basées sur le système de combat. On peut dire que j'ai été plutôt convaincu, et bien convaincu même!
Une histoire de redite.
Je fais parti de ceux qui n'étaient pas vraiment emballé par ce remake. Oui, j'aurais bien aimé commencé cette nouvelle décennie avec un FF inédit comme j'ai pu le faire en 2010 avec FFXIII ou encore plus loin en 2000 avec FFVIII. Tant pis pour la nouveauté, l'heure est aux remakes comme le fait également Capcom avec ses Resident Evil. On se consolera de retrouver des hits de la fin des années 90 qui ont marqué notre jeunesse, en espérant que cette tendance ne devienne pas une habitude.
Un système de combat bien mieux maitrisé que FFXV.
On dirige Cloud Strife tout seul pendant les combats, jusqu'au moment où le bras armé de Barret Wallace se montre nécessaire face à des tourelles inaccessibles pour notre légendaire SOLDAT. On peut switcher entre les deux compères à loisir et gérer à la fois les magies, les compétences et le super-coup faisant office de furie. C'est contre le combat du Scorpion, bien corsé, qu'on peut profiter de l'aspect tactique de la gestion, surtout avec les items et la barre de MP. Avant de commencer le combat final, n'hésitez pas à briser les lots de caisses de la Shinra entassées ça et là: elles offrent des bonus non négligeables. Les traditionnels coffres (métalliques) d'items sont également de la partie.
Un doublage VF passable, des musiques réorchestrées divines.
Si FFXV avait bon nombre de défauts dans son système de combat, sa VF était irréprochable. Sur ce remake, c'est l'effet inverse. Si je passe l'éponge sur le coté surjoué de certains héros (Oui, toi Barret!), le timbre des voix choisies et leur jeu n'est pas toujours convaincant. Seule celle de Cloud colle bien. Normal car il s'agit de Tanguy Goasdoué, qui doublait déjà le célèbre blondinet dans le film Advent Children.
Pour les musiques, c'est une autre histoire: on les reconnait sans peine et la réorchestration est dès plus réussie. Ca donne la pêche et pose l'ambiance comme il faut. Un premier constat très positif malgré le fait qu'on connait cet univers par coeur, plombant un peu le plaisir d'inédit.